Je mourrai le 25 juillet 2026. C’est du moins ce que vient de m’annoncer le site Deathclock, et comme le dit LeMonde.fr d’aujourd’hui, c’est pratique pour organiser son agenda. À l’instant où j’écris ces lignes, il me reste 582.065.781 secondes à vivre. Non, 582.065.750, non 582.065.726… enfin bref.
À dire vrai, cela me semble un peu tôt, d'autant plus que mon BMI* est «désirable» (c’est Deathclock qui le dit), que je suis une femme, que je ne fume plus et que l’espérance de vie des Françaises est aujourd’hui de 84,4 ans. Il faut dire aussi que cette prévision contraste nettement avec celle d'un astrologue niçois, qui après avoir consulté son ordinateur m’avait assuré que je passerai le cap de 2047 (et mourrai chez moi, dans mon lit). Alors qui croire ? Et que désirer ? Rien, si ce n’est d’utiliser au mieux les secondes qui me restent. De toute façon, il n'est pas question d'en perdre une seule, il est minuit moins cinq. Je vais donc me hâter… lentement.
*BMI: Body Mass Index, c'est-à-dire Indice de masse corporelle (que l'on obtient en calculant le rapport entre la taille et le poids).
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