Le jeune fils d’un roi d’Afrique s’aperçoit que beaucoup de gens critiquent son père. Il dit à son père : «Moi, quand je serai grand, tout le monde m’aimera». Alors le père décide de partir en voyage avec lui et un cheval. A l’entrée du premier village, il met son fils sur le cheval. Les habitants crient : «Quelle honte! Le jeune sur le cheval et ce vieil homme à pied». A l’entrée du second village, le père fait descendre son fils et monte sur le cheval. Les habitants crient : «Quelle honte! Cet homme dans la force de l’âge sur le cheval, et ce pauvre enfant qui marche à ses côtés». Au troisième village, les deux sont sur le cheval. Les habitants crient : «Quelle honte! Ils vont faire mourir cette pauvre bête». Au quatrième, le père et le fils portent le cheval. Alors, chaque habitant s’enferme chez soi en disant : «Gare à ces deux fous qui portent un cheval sur le dos!»
Nous etions gosses, et c´est de ta bouche que j´entendis -pour la première fois- ce proverbe que je ne connaissais pas encore et que je dus m´empresser d´ajouter à mon vocabulaire: " Le chien aboie, la caravane passe..." Ce n´etait pas du dedain de notre part, juste notre résistance qui s´eveillait déjà. Il allait nous en falloir..
Rédigé par : Claudie | mercredi 13 fév 2008 à 23h26
Je le tenais de mon père, ce proverbe. C'est une des très rares choses que j'ai conservées de lui. J'aimais l'idée des grands et calmes chameaux, avec les petits roquets hystériques qui essaient de leur mordre les talons. En vain.
Rédigé par : Nathalie Chassériau | jeudi 14 fév 2008 à 23h10