On pourrait envisager la vie psychique humaine en termes d’ondes hertziennes : comme si sans le savoir, nous réglions automatiquement notre «radio» interne sur la fréquence la plus adaptée à nos besoins et à nos aptitudes. Dans cette optique, notre façon d'être au monde et notre perception des autres sont directement liées à la fréquence sur laquelle nous nous trouvons: quand nous n’arrivons pas à communiquer avec quelqu’un, nous disons d’ailleurs que nous ne sommes pas sur la même « longueur d’onde ».
Les fréquences les plus accessibles concernent le plan matériel, quotidien : celui du « bonjour-bonsoir », « comment vas-tu » « il fait beau aujourd’hui» « qu’est-ce qu’on mange ce soir »… Ces fréquences-là ressemblent un peu à des rames de métro aux heures de pointe : ce sont de loin les plus fréquentées, mais il ne s’y passe pas grand-chose. D’autres fréquences nous permettent de vivre des relations plus profondes, d’autres encore de recevoir des messages de personnes ou de forces parfois très éloignées (voir note précédente). La moins peuplée et la plus subtile de toutes, c’est la fréquence des médiums, qui leur permet de « voir » à distance et de recevoir des communications des défunts. À leur niveau, l’acte de changer de fréquence pour entrer en contact avec les forces supraterrestres est un choix parfaitement conscient, alors que le commun des mortels ne choisit pas ses fréquences: elle sont liées à l’état psychique dans lequel nous nous trouvons et à notre degré d’évolution : au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre inconscient et accédons à des strates plus profonds de notre psychisme, nous accédons également à des fréquences plus subtiles, et percevons le monde extérieur -visible et invisible- de façon différente.
Chez une grande majorité, il y a un va-et-vient entre une « fréquence-métro » où l’on séjourne habituellement, et de brèves incursions dans des fréquences plus subtiles. Les intuitions soudaines, les flashes inattendus, la télépathie, les synchronicités signalent souvent un changement de fréquence. À nous de voir si nous entendons y séjourner, ou si nous préférons revenir au rassurant train-train quotidien…
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