Hier, 19 décembre, le baril de pétrole est passé sous la barre des 34 dollars. Le 2 juillet dernier, il avait dépassé les 146 dollars (AFP).
Ce qui représente, en cinq mois et douze jours, une baisse de 112 dollars; soit, si mes calculs sont bons, 76,7%.
Si l’on pense une seconde aux effets du prix du pétrole sur notre vie quotidienne à tous, cet écart a de quoi donner le vertige. Après la faillite de la banque Lehman Brothers, la fraude de 50 milliards de dollars du financier Madoff, on a de plus en plus l’impression que tout peut arriver et qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion. Ou que, si pilotes il y a, ce ne sont pas ceux qu’on pense.
Pour me rassurer, je vais peut-être aller m’acheter une voiture: certains concessionnaires font paraît-il de telles réductions que le neuf en arrive à coûter moins cher que l’occasion. Reste le problème du prix de l'essence... Mieux vaut ne pas y penser, sinon je sens que le vertige va me reprendre.
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