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dimanche 25 jan 2009

Commentaires

VisiteurDeBlogs

Bonne année du buffle !

Claudie D.

Essayait-il à force d´abondance et de démesure de rattraper le fameux retard? C´est Cyrulnik qui dit dans " Sous le signe du lien" que le père a beau faire, il aura toujours et de toute manière 9 mois de retard sur la mère...

Nathalie Chassériau

Il a neuf mois de retard, la nature l'a voulu ainsi. Pourquoi vouloir remettre en question ce qu'a voulu la nature? Peut-être ferions nous mieux de l'observer un peu plus, elle a tellement de choses à nous apprendre. Les sages de la Chine ancienne ne s'y sont pas trompés: tout leur savoir dérive d'une observation constante de la nature, de ses rythmes et de ses lois.
"L'homme imite la terre.
La terre imite le ciel.
Le cile imite le Tao.
Le Tao n'a d'autre modèle que soi-même".
Dao De Jing

VisiteurDeBlogs

Bonjour,

je n'ai pas assisté à la scène que vous décrivez, pourtant je me pose une question : outre le rapport effectivement ambigu entre ce papa et sa petite fille (ambigu au sens physique, cette sorte de fusion qui se voudrait organique entre le père et l'enfant) ne peut-on y voir un lien légèrement incestueux plutôt que confus ? Ne serait-ce pas là que se dissimulerait le sentiment dérangeant d'un spectacle à peine malsain ? Il existe des pères tendres sans excès (surtout en public.) Ou bien, c'est moi qui projette ?
Enfin, je n'étais pas là.

Nathalie Chassériau

Cette scène m’a gênée d’autant plus que ce n’est pas la première du genre: j’ai l’impression que de nos jours, on tend à trop tripoter les petits enfants (surtout les pères): l’affection est une chose, le tripotage systématique en est une autre. Il y a dans cette façon de les embrasser de façon répétitive et un peu mécanique quelque chose qui m’évoque le pianotage sur le téléphone mobile: un passe-temps dans les moments où l’on est en attente, où l’on ne sait pas quoi faire. Le problème, c’est qu’un enfant est une personne, pas un téléphone mobile.

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