Pour la première fois depuis cinquante-deux ans, la droite revient au pouvoir au Chili de façon démocratique, c’est-à-dire par les urnes. Dimanche 17 janvier, le milliardaire Sebastian Piñera a été élu, au second tour de l'élection présidentielle. Chef du Parti de Rénovation Nationale, Pinera représente une droite modérée qui a su se démarquer par rapport à l’ancien dictateur Pinochet.
La question du jour : une couleur politique «non conforme» aux idées d’un journal autorise-t-elle ce même journal à ridiculiser une personne ? La photo ci-dessus est parue dans le Nouvel Observateur (version papier) de cette semaine. Il s'agit bien évidemment d'une faute déontologique sans commune mesure avec celle que j’ai dénoncée hier (voir note ci-dessous). Cet impitoyable portrait prête même à sourire et pourrait être vu comme une réponse à ma note du 15 janvier.
Ce qui n’empêche pas que choisir une telle photo (parmi les dizaines qu'aurait pu retenir le journaliste) pour illustrer un article politique, n’est pas seulement une preuve de mesquinerie et de cruauté; c'est surtout le signe d’un pitoyable infantilisme.
Commentaires