«Bonnejouh. En 1971, nous zétians beaux, djeunes et stioupides, aujouwd’hui, nous sommes seulement stioupides » Mick Jagger, hier à Cannes.
Celui que les médias appellent le «sexy sexagénaire» est venu à Cannes présenter le documentaire «Stones in exile », qui raconte l’enregistrement de l’album « Exile on Mainstreet » en 1971, dans les sous-sols de la Villa Nellcôte à Villefranche-su-Mer, tout à côté de Nice (photo ci-dessous).
Voici ce qu’en dit Serge Kaganski dans le blog des Inrocks :
«Les Stones étaient «exilés» en France pour raisons fiscales et pénales (les dopes), et de cette situation de nomadisme doré est sorti un disque inspiré, craquant, irrésistible jusque dans ses défauts, ses imperfections, les chansons semblant prendre forme à partir de longues jams nocturnes…
Plaisir de se replonger dans une époque à jamais dorée, à jamais enfuie, émotion de redécouvrir un temps où le rock était littéralement un mode de vie : le palais azuréen est envahi par les musiciens, les dealers, des visiteurs, les compagnes et enfants, les drogues, les alcools divers, les guitares, les machines de studio mobiles…
Après la projo, Mick est revenu répondre aux questions de la salle pendant une vingtaine de minutes. Il n’a rien dit d’essentiel, mais le voir sur une scène cannoise et entendre son inimitable voix de chat de gouttière londonien suffisait. Du haut de ses frêles épaules et de ses lèvres charnues, quarante ans de rock nous contemplaient ».
Et même presque 50, vu que les Rolling Stones ont vu le jour (en tant que groupe) en 1962.
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