Pour divertir mes visiteurs en attendant d’avoir récupéré mon Macbook, une série de dessins signés Luigi Serafini, publiés à la fin des années 80 dans FMR Magazine. Le passage progressif d’une forme à une autre est une des spécialités de cet artiste, qui voit dans un objet ou dans une situation donnés des développements pour le moins inédits. À moins qu’il ne s’agisse d’une autre réalité, invisible aux non-initiés car elle appartient à un autre plan.
Nous aurons l’occasion de revenir sur les visions de Serafini…quand la société Apple m’aura finalement envoyé un nouvel ordinateur, vu que le mien a toujours été défectueux, depuis le premier jour.
Mais où donc va l´alligator?
Rédigé par : Claudie | mardi 12 juin 2007 à 17h30
je vois l'image parfaite de deux corps que l'amour réunit en un seul et même être.
Rédigé par : Michel | jeudi 14 juin 2007 à 22h38
Doit-on comprendre que la position du missionnaire rend la femme soumise et passive au point de se faire « dévorer » par son partenaire? Ou bien la fusion totale de cette position permet l’harmonie des amants au point de devenir un animal! A moins que l’homme dévore sa partenaire égoïstement, et après être repu par un plaisir accompli, il s’éloigne et va voir plus loin. Quelle théorie défends-tu?
Rédigé par : Maud-Isabelle Luciano | vendredi 15 juin 2007 à 08h37
Réponse à Claudie: eh, eh... là est la question!
Réponse à Michel: si la fusion est temporaire, tout va très bien. Le problème ici est que le dessinateur a représenté un
caïman, qui n'est pas un animal follement sympathique. Il y a quelqu'un qui se fait bouffer dans l'histoire. Et je crains que ce quelqu'un ne soit... la dame.
Réponse à Maud: j'ai "lu" cette histoire de la même façon que toi.L'homme dévore bel et bien sa partenaire. Mais je ne crois pas que la position ait quelque chose à voir là-dedans. Serafini avait besoin d'une position qui lui permette de faire évoluer la forme d'un couple à un crocodile. Tutto qui (c'est tout, en italien).
Rédigé par : Nathalie Chassériau | jeudi 21 juin 2007 à 18h23
Permettez-moi de rebondir sur quelques commentaires. Contrairement aux apparences, la relation entre l'homme et la femme est la plus difficile qui soit. A comprendre ces commentaires, c'est que le sexe vient compliquer terriblement la relation sociale humaine. Le sexe apparaît comme l'ennemi de l'amour, alors qu'il devrait le valoriser. de mon observatoire, l'homme et la femme sont des êtres neutres pour qui la différence sexuelle n'existe pas. Erreur monstrueuse qui déséquilibre toute la socièté. le masculin et le feminin sont entièrement modelables par le culturel, mais il s'agit de déterminer ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas.La socièté idéale n'est celle où en s'efforce d'uniformiser l'homme et la femme dans une fausse identité contraire à leur nature, mais celle où ils peuvent s'épanouir dans une collaboration de complémentarité.
Rédigé par : Lalam | dimanche 22 juil 2007 à 12h10