Le psychopathe ne peut en aucune façon réfréner ses pulsions ni changer sa façon d’être, car il est incapable de la moindre autocritique. Pourquoi ? Parce qu’il est créditeur par rapport à la vie, c’est une victime du sort, et quoi qu’il puisse lui arriver de désagréable, ce n’est jamais sa faute, mais celle des autres. Les psychopathes se vivent comme des victimes, des enfants lésés qui ont subi des affronts dans le passé, et se croient entourés de dangereux ennemis toujours prêts à les attaquer. Ce statut leur permet de n’avoir aucun devoir, mais seulement des droits.
Le psychopathe est incapable de vivre un conflit. Toute personne osant le contredire devient immédiatement haïssable et rejoint le camp des ennemis jurés, c'est-à-dire tous ceux qui ne l'aiment pas. Il ne supporte pas que quelqu'un puisse ne pas l'aimer. Celui qui se permet de ne pas l' aimer est haï, pour la vie, et même peut-être au-delà… S’il ne peut éviter la présence de l’ennemi dans son proche entourage, le psychopathe va le diaboliser et le rendre responsable de tous les dysfonctionnements qui ne manqueront pas de se présenter. Si par contre l’ennemi a le bon goût de s’éloigner de son champ visuel, le psychopathe va tout simplement le gommer de son champ de conscience. Tout ce qui le gêne et le met en face de vérités qu’il ne peut affronter est automatiquement relégué aux fins fonds de son inconscient. Le psychopathe ignore le principe de réalité.
Et si d’aventure "l’autre", non content de le critiquer ou de le contredire, se permet de le trahir, il va falloir le tuer, au moins symboliquement… en commençant par tuer son identité : «Tu n’es rien, tu n’as jamais rien été: preuve en est que je peux te remplacer en un clin d’œil, avec un seul battement de mes cils».
Et si d’aventure "l’autre", non content de le critiquer ou de le contredire, se permet de le trahir, il va falloir le tuer, au moins symboliquement… en commençant par tuer son identité : «Tu n’es rien, tu n’as jamais rien été: preuve en est que je peux te remplacer en un clin d’œil, avec un seul battement de mes cils».
une réponse de votre part m'aurait sans doute éclairé un peu plus...
Rédigé par : kadja | mercredi 16 juin 2010 à 16h22
Une réponse à quelle question? Je viens de répondre à celle sur les femmes des psychopathes.
Rédigé par : Nathalie Chassériau | mercredi 16 juin 2010 à 23h32
Désolée, il s'agit d'une erreur de ma part, je pensais avoir posté un message.
Après avoir lu votre article sur les femmes de psychopathes, je vous demandais si, ayant à faire à un homme ressemblant en bien des points à un pervers narcissique(=psychopathe, donc?), je devais nécessairement me considérer comme calculatrice et narcissique. Et si oui, si cela ne revenait pas à m'imputer les défaillances du susdit.
Je suis, comme vous le voyez, en plein questionnement, et je dois avouer mon effroi face au terme "psychopathe", qu auparavant, dans mon imaginaire,je pensais réservé aux fous à fort symptômes, et autres serial killers.
Enfin, j'ai lu, depuis, que vous aussi aviez une experience certaine et tragique du terrain...
Bien à vous
Rédigé par : kadja | jeudi 17 juin 2010 à 17h30
Enfin, lorsque je dis "narcissique", je veux bien entendu parler d'un vrai problème narcissique.
Rédigé par : kadja | jeudi 17 juin 2010 à 17h35
J'ai bien lu votre réponse dans l'article correspondant!
Rédigé par : kadja | jeudi 17 juin 2010 à 17h50