C’est l’histoire de deux amies qui se téléphonent très rarement mais correspondent assez régulièrement par e-mail. L’une habite en France, l’autre à l'étranger. La seconde, s’inquiétant de ne plus recevoir de réponses à ses courriels, se décide à appeler la première.
- « Allo… Nathalie ? »
- « Bonjour, tu vas bien ? »
- « Oui… »
- « Bien ! Mais avant que nous commencions une conversation, je préfère te le demander tout de suite: si tu as un ou plusieurs téléphones portables allumés, j'aimerais que tu les éteignes. Tu m’as un peu traumatisée lors de ton dernier appel. Nous commencions tout juste à parler quand tu m’as coupée au beau milieu d’une phrase, sous prétexte qu’un de tes portables sonnait".
- "C'est possible, je le fais tout le temps".
-"Tu m'as pratiquement raccroché au nez. Ce fut assez époustouflant. J'ai pensé que tu allais me rappeler pour t'excuser mais pas du tout…».
- "C'est parce que les gens m'appellent sur ma ligne fixe et quand ils la trouvent occupée, ils m'appellent sur mon portable".
- « Oui, et c'est justement cela qui me cause problème: la mauvaise éducation de ceux qui, te sachant en train de parler, n’hésitent pas à te déranger (toi et ton interlocuteur), et plus encore le fait que tu encourages ces malpolis en coupant brutalement une conversation qui vient de commencer pour parler avec eux ».
-« Tu es la première personne qui réagit comme ça ».
-« Cela se peut bien. Mais je croyais que tu connaissais mon opinion sur l’usage du téléphone de nos jours, et les mœurs qui en dérivent. Et crois-le, je n’ai aucune intention d’en changer»
-« Bon, au revoir Nathalie »
- « Au revoir ».
Et moi, dois-je changer de mari, puisque c´etait lui mon interlocuteur pressé, stressé et survolté ??...
Rédigé par : claudie | mardi 24 nov 2009 à 23h17