Dans son éditorial du Nouvel Observateur de la semaine dernière, Jean Daniel se veut réconfortant. Analysant les relations entre le pouvoir et les médias, il note avec satisfaction que le premier tient encore compte des reproches que lui font les seconds.
Et il ajoute: "
Je reviens d'Italie, où je n'ai pas observé contre M. Berlusconi, sauf parmi mes amis de "La Repubblica" et dans certains milieux intellectuels, une mobilisation médiatique contre le pouvoir comparable à celle que l'on constate en France. Au contraire, la différence entre Paris et Rome, c'est que les sondages sont toujours favorables au leader déshonorant que les Italiens ont deux fois réélu. En France, un pouvoir qui cède et un peuple qui dénonce, cela montre que tout n'est pas pourri".
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