Cette mosaïque représente ce qu’il reste des pins d’Alep abattus l’année dernière sur les hauteurs de Nice parce qu' ils étaient morts de soif et représentaient un danger pour les promeneurs. Le temps a fait son oeuvre, les champignons sont arrivés. Les souches arborent des craquelures qui évoquent de mystérieuses écritures, un peu comme les fissures que les chamans de la Chine ancienne provoquaient en appliquant des tisons sur des carapaces: selon la forme et la taille des fissures, ils rendaient leurs oracles. Ces souches aussi ont peut-être quelque chose à nous raconter: encore faudrait-il savoir les regarder, les écouter.
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