"Si, un jour, la situation devenait pour moi inacceptable, je quitterais le gouvernement." Bernard Kouchner*
Le Maître ne pourrait qu'approuver cette sage résolution:
«Le bon ministre est celui qui ne sert son prince qu’en pleine conformité avec la Voie et qui, dès que cela lui devient impossible, se retire. » Confucius
Oui, mais il y a un hic: en effet, j’ai omis de citer la seconde phrase de Kouchner : «... Pour cela, je compte sur la vigilance de mes amis». Aie, aie, aie... Pour savoir ce qui est acceptable ou non, l’honnête homme confucéen n’a qu’un seul paramètre: lui-même; une seule échelle de valeurs: la sienne. Il n’a aucun besoin d’être rappelé à l’ordre par qui que ce soit, pas même par ses meilleurs amis. Le ministre des Affaires Étrangères pourrait peut-être méditer sur cette autre phrase du Maître :
*le Monde.fr 19.05.07
Où se situe l'inacceptable? That is the question. Il serait interessant de connaître la frontière qui sépare l'acceptable de ce qui ne l'est pas pour Bernard Kouchner. Combien de couleuvres faut il avaler avant de rendre son tablier? On voudrait des exemples sinon c'est trop facile. Toute personne normalement constituée pourrait dire la même chose
Rédigé par : Arlev | mercredi 23 mai 2007 à 18h09
L'inacceptable pour l'honnête homme confucéen est d'accepter de faire des choses qui sont en contradiction avec son propre système de valeurs. Et vu que son système de valeurs ne peut qu'être conforme à la Voie (au Tao), toute requête qui l'obligerait à s'éloigner de la Voie est par définition irrecevable. Quant à ce que fera Kouchner, c'est une autre affaire. Le bonhomme (sinon "l'honnête homme")a de l'étoffe: donc, let's wait and see.
Rédigé par : nathalie chassériau | mercredi 23 mai 2007 à 19h29
Il est effectivement souhaitable qu'un ministre travaille pour des valeurs qui correspondent qui se calquent sur sa "voie intérieur ". Le résultat en serra intensifier. Mais combien de ministre ont fonctionner en accord avec eux mêmes? Bernard Kouchner pourra t-il vraiment suivre sa voie interieur sans être distrait par la grandeur de son poste ; il en faut peut pour perdre le" droit chemin"!...
Rédigé par : Maud | jeudi 24 mai 2007 à 12h18