Si les Américains n’avaient pas élu deux fois de suite le désastreux George W. Bush, Barack Obama serait-il devenu président? S'ils avaient choisi le démocrate John Kerry en 2004, l’événement gigantesque qui a eu lieu aujourd’hui à Washington D.C. aurait-il pu se produire?
Isaure pense que non. De là à en déduire que Barack H. -et l'Amérique tout entière, et peut-être le monde- doivent une fière chandelle à George W., il n’y a qu’un pas, qu’Isaure franchit allègrement. « À quelque chose malheur est bon », se dit la donzelle en donnant une pichenette à ses anglaises. Et elle se remémore par la même occasion son vieux maître Laozi, qui lui a appris que les pires catastrophes peuvent avoir des dénouements heureux (et vice versa) et qu’on ne peut jamais savoir comment finira l’histoire.
«Tout le monde tient le beau pour le beau,
c’est en cela que réside sa laideur.
Tout le monde tient le bien pour le bien,
c’est en cela que réside son mal.
Car l’être et le néant s’engendrent.
Le facile et le difficile se parfont"
»Dao De Jing-II
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