« J'ai peur que nous ne marchions vers une espèce de paradis à ras de terre où, nos pieds ne rencontrant plus d'obstacles, nos ailes n'auront plus d'emploi. » Gustave Thibon « L'ignorance étoilée » 1974
Nous y sommes arrivés, à ce paradis à ras de terre, où tout est devenu si facile… un paradis où nos courriers arrivent en une seconde, où en trois secondes nos téléphones prennent des photos et les envoient où nous voulons, à qui nous voulons… où nos ordinateurs nous servent de téléphones et nous offrent, en sus, le visage de notre interlocuteur sur l’écran, où nos voitures nous emmènent où elles veulent, et où chaque semaine apporte une nouvelle incroyable merveille?
Quant aux ailes, qui se souvient d’en avoir jamais eues ? Quel besoin avons-nous d’ailes, quel besoin avons-nous de penser, de rêver, de nous envoler vers d’autres sphères, alors que l’internet fait tout cela à notre place? Thibon avait bien vu, pourtant il n’avait encore rien vu.
Voilà donc comment la pesanteur (les obstacles aux pieds) peur servir la grâce (les ailes) !
Rédigé par : Richard Calestagne | lundi 11 juil 2011 à 17h40
Version corrigée:
Voilà donc comment la pesanteur (les obstacles aux pieds) peut servir la grâce (les ailes) !
Rédigé par : Richard Calestagne | lundi 11 juil 2011 à 17h43
Oui bien sûr, mais comme vous l'indiquez avec le petit lapsus du premier commentaire, les obstacles font peur, alors que la facilité rassure (pourtant c'est elle qui devrait faire peur, car elle se révèle souvent être un piège)!
Rédigé par : nathalie chasseriau | lundi 11 juil 2011 à 23h32
Belle citation !
Et puis je ne connaissais pas cet auteur... recherche sur l'outil d'aujourd'hui (bien pratique).
"L'Equilibre et l'harmonie" me semble aussi un beau titre. Il me tarde de prendre le temps de découvrir...
Merci pour ce blog.
Rédigé par : Daniel Saint-Martin | jeudi 11 août 2011 à 18h16