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vendredi 29 jan 2010

Commentaires

Lorenjy.wordpress.com

Pas si bête ni jaloux, Desjardins. Mais il s'arrête à mi-chemin, au lieu de questionner les codes narratifs d'Avatar (et de tellement d'autres films sous testostérone) hérités des mythes antiques. Bons, méchants, violence justifiée, soulagement de la victoire du faible (forcément bon) sur le fort (toujours oppresseur)... rien de nouveau. Alors qu'une autre histoire, tellement plus belle, aurait pu décrire les efforts des Na'vis pour partager leur minerai, éduquer les humains à leurs valeurs, éviter le conflit et progresser ensemble. Mais non, ce dont notre époque a tellement besoin (un imaginaire positif) on ne va pas dépenser un dollar pour le lui donner. Ce qui marche, c'est le carnage, rien d'autre. Pas étonnant que nous continuions à justifier de tels comportements dans la vraie vie, en 3D aussi.

Nathalie Chassériau

Désolée, mais je ne suis pas d'accord avec votre lecture. Et je ne pense pas du tout qu'"Avatar" soit un film sous testostérone. Mais je le répète, l'interprétation de ce film est liée à notre univers mental, à notre vision du monde. Et c'est peut-être là que réside le plus grand mérite de J. Cameron.

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